Baba Marta
Une tradition encore très vivace en Bulgarie
Tchestita
Baba Marta
Le 1er mars qui annonce le printemps, les Bulgares portent et échangent entre amis et proches, des fils blancs et rouges entrelacés, appelés martenitsa. Ils les
mettent à leur revers, leur main ou leur cou. Pour que les liens qui les unissent ne se rompent jamais! Pour être toujours en bonne santé, gais et heureux! Pour bien montrer qu'ils sont des
Bulgares ! Vers la fin du mois dès qu’ils aperçoivent la première cigogne, ceux des régions sud du pays mettent la martenitsa sous une pierre en faisant un voeu, ceux des régions nord
l’attachent sur les branches d’un arbre fruitier dans l’espoir de voir leur voeu s’accomplir…
La fin de mars approche, ces martenitsi accrochées aux branches sont la preuve que les cigognes sont de retour.
Les légendes de la Martenitsa:
L'une d'elles dit que le fondateur du royaume bulgare, khan Asparoukh, menait une bataille contre les Byzantins. Il avait
promis à sa femme de lui envoyer des nouvelles par un pigeon voyageur : s'il sortait victorieux du combat, il attacherait à la patte de l'oiseau un fil blanc et si c'était une défaite, le fil
serait rouge. Asparoukh gagna, mais il était légèrement blessé à la poitrine. Quelques gouttes de sang ont tâché le fil blanc qu'il a extrait de sa chemise.
Une autre légende raconte que la femme du Khan était enceinte lorsqu'il partit à la guerre. Ils avaient convenu entre eux que si l'enfant était un garçon elle lui enverrait un fil blanc et si c'était une fille, un fil rouge. La maman accoucha de jumeaux et lui fit parvenir un fil de chaque couleur. Lorsqu'il reçut le message, l'heureux papa noua autour de son poignet les deux fils enroulés.